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VIGILANCE RDC

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22 octobre 2016

Des officiels congolais en mission à Londres

Des officiels congolais sont signalés du côté de chez Elisabeth II.

 

Nous apprenons ce soir que 03 officiels congolais sont présents dans la capitale anglaise, pour faire le point d'une tournée euro-americaine dont les fruits demeurent secrets.

En effet, si ces dernières heures, l'actualité congolo-congolaise a été dominée par la prétendue agression dont aurait été victime le numéro 1 de la Surêté congolaise par un désoeuvré de la diaspora. Une grossiere photo a été abandomant diffusée pour essayer de convaincre le plus grand nombre que ce haut cadre du pays était tombé sous les griffes d'un voyou récidiviste, impliqué dans l'agression perpétrée fin 2011, contre le vieux Leon KENGO WA DONDO, à Paris Gare du Nord.

Si en pareille circinstance, la tradition consacrée au sein de la diaspora congolaise voudrait que chaque que la victime : "la personne mutakaliséée" soit filmée et la vidéo systématiquement diffusée sur les réseaux sociaux, apriori, il en est rien en ce qui concerne le haut cadre congolais. Plus de 24heures après l'hypothétique agression, en lieu et place; c'est un grossier montage, mettant en exergue des policiers vetus en uniforme d'été, plaquant un homme au sol.

si pendant longtemps, vivre en Europe était considéré pour des congolais moyens, une opportunité pour se former,  s'élever dans la hiérarchie sociale, aujourd'hui nombreux sont les congolais qui n'en peuvent plus des actes violents commis par les "ayatollah" de la diaspora qui sont convaincus de servir la cause du Congo en s'illustrant dans des actions disqualifiantes pour eux-même et par extension, pour le pays.

 

Cambridge

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4 mars 2016

MARTIN FAYULU FAIT UN BIDE AU STADE DE GOMA.

Fylu2

C'est avec un fort renfort d'images que Monsieur Martin FAYULU a quitté Kinshasa le 03 Mars 2016 pour Goma dans le but d'assister au procès de 06 ctivistes du mouvement dénommé Lutte pour le Changement. Selon son programme, son déplacement dans la partie orientale du pays, devait se conclure par un meeting populaire le 04 Mars 2016, au Stade de Goma. Annoncé par un carnaval motorisé à travers la ville, le meeting se voulait grandiose à l'image de la stature d'un prétendu leadership national dont se targue pourtant l'orateur du jour.

Personne ne contestera une évidence : Martin FAYULU n'est ni juriste, encore moins Avocat, ce qui par conséquent, disqualifie ses commentaires sur les aspects techniques du déroulement d'un procès.

BIDE

Par contre, c'est plus sur le terrain politique que l'on attendait le Président de l'Ecidé, candidat déclaré à l'élection présidentielle. Au regard des photos prises à Goma, il est évident qu'à l'épreuve de réalité sur le terrain politique, Monsieur Martin FAYULU a fait un bide monumental.

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Son arrogance et son autosuffisance légendaires, n'auront pas suffi pour mobiliser, déplacer les foules vers un Stade pouvant contenir 20.000 personnes. C'est un  Martin FAYULU, seul, résigné, désoeuvré et dépité.....qui s'est retrouvé devant un parterre clairsemé, de quelques badauds et autres "wewa" réquisitionnés pour la circonstance, moyennant le paiement de la somme de 9.000Francs congolais (versement journalier).

 

 

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La présense de quelques drapeaux de l'UNC, disséminés ça et là, n'a trompé personne sur le grand flop du 04 Mars 2016 à Goma, pour le candidat-président FAYULU, dont la réelle popularité dans la capitale de la province du Nord-Kivu, est semblable à la taille de la Peau de chagrin d'Honoré BALZAC.

 

 

30 décembre 2015

ANR : L'AUTHENTICITE D'UN RAPPORT EN QUESTION

La création de ce blog dénommé « VIGILANCE RDC » en 2007, a été motivé par le souci d’offrir un lieu d’échange sur l’actualité de la République Démocratique du Congo et sur ceux qui ont le projet d’œuvrer ou d’influencer la destination de ce vaste pays au cœur de l’Afrique.

Pour des raisons éminemment personnelles, ce blog a été mis en berne, au lendemain de l’aventure rocambolesque (Octobre 2012) de Roger LUMBALA, surpris en collusion avec les parrains rwandais du M23 à Bujumbura puis à Kigali.

 

 

Nous revenons à la charge ce 29 Décembre 2015, pour mieux assurer et assumer notre rôle de vigie et aborder la nouvelle polarisation de la scène politique congolaise entre les partisans du Dialogue, ceux qui y sont hostiles mais surtout la diffusion le 28 Décembre 2015, sur les réseaux sociaux, d’un document dont la paternité est attribuée à tort ou à raison, à l’Agence Nationale de Renseignements congolais.

L’émergence d’une nouvelle plateforme dénommée : « Front Citoyen 2016 », en marge et en sus de l’opposition officielle et des dissidents du G7 », regroupe les acteurs politiques et autres membres de la Société Civile qui se sont prononcés contre le Dialogue et pour le respect de la loi fondamentale congolaise.

 

Réunis en conclave sur l’ile mythique de Gorée au Sénégal, une trentaine d’opposants s’était  retrouvé du 11 au 14 Décembre 2015 dans une configuration atypique, associant des élus du peuple ; un ancien militaire ; des activistes étrangers et quelques occidentaux.

Le Gouvernement congolais avait manifesté publiquement sa désapprobation à l’égard de la République sœur du Sénégal pour avoir accepté d’accueillir et d’abriter sur son territoire, cette réunion.

Que la rencontre de Gorée, ait été l’initiative singulière des mouvements « LUCHA » pour « Lutte pour le Changement » et « FILIMBI » dont deux parmi les fondateurs sont des fils d’anciens dignitaires de laSeconde République, est un argument supplémentaire qui atteste des soutiens dans l’ombre dont sont l’objet ces mouvements présentés par certains comme « citoyens » et de « pro-démocratie » par d’autres.

Dans la foulée de la déclaration gouvernementale, une partie de la presse congolaise avait publié la liste des participants, tous membres de l’opposition et s’était également interrogée sur la véritable nature de la rencontre de Dakar.

Furieux d’avoir été taxés de comploteurs, les participants de la réunion de Dakar avaient multiplié les sorties et autres déclarations pour tenter de se justifier.

            La diffusion sur les réseaux sociaux par des tiers, le 29 Décembre 2015, d’une note portant en apparence les atours d’un document officiel, est perçue comme la réplique du séisme provoqué par la révélation de la réunion de Dakar.

Quelques observations permettent de douter de l’authenticité de ce document

- Son destinataire : Monsieur Léon KENGO wa DONDO, Président de la Chambre haute du parlement congolais, par ailleurs membre éminent de l’opposition :

L’usage partout au monde voudrait qu’un Chef de la Sûreté de l’Etat, ne réserve la primeur de la production de son institution qu’exclusivement au Président de la République ; au Premier Ministre et dans une moindre mesure, au Ministre de l’Intérieur, dans les pays où les renseignements sont placés sous la tutelle de ce dernier. Dans le cas d’espèce qui nous préoccupe, il paraît curieux que le Chef de la Sûreté adresse un tel document au Président du Sénat, par ailleurs, responsable d’un parti d’opposition.

- La non-observance des précautions fondamentales :  

A l’heure des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, tous les Services d’intelligence sécurisent un minimum leurs documents. Cela passe notamment par le recours aux techniques de cryptage, d’impression sécurisée ; l’utilisation de papier sécurisé pour les correspondances

- L’absence d’un sceau officiel d’authentification :   

Le recours à un cachet sec, portant les emblèmes de l’institution, apposé au bas de chaque page, est une sécurité supplémentaire aujourd’hui adopté par tous les services de l’Etat.

Fort de ces observations, nous remettons en cause l’authenticité de ce faux rapport prétendument adressé au Président du Sénat et de fait, doutons également que l’Agence Nationale de Renseignements en soit la véritable émettrice.

Les outils bureautiques ; les logiciels de traitement de texte et autres applications spécialisées telles que Photoshop étant à la portée du plus grand nombre, nous nous permettons d’informer l’opinion et d’ouvrir par la même occasion, le débat.

La désinformation et autres manipulations seront sans nul doute, au cœur de l’actualité congolaise dans les prochains mois.

 

                                                                                                                        Pierre KANDE

                                                                                                                    pierrekande@yahoo.fr  
                                                     

 

2 octobre 2012

Roger LUMBALA ou les tribulations d'un homme au service de l'Etranger..........

Depuis la mi-septembre, la diaspora congolaise est inondée quasi au quotidien, par des pseudo-révélations d’un acteur politique en errance. Il multiplie les interviews, les passages dans les médias de l’underground congolo-congolais, pour débiter ses sornettes, il  multiplie les versions pour tenter de redorer son image et de reprendre langue avec les activistes de la diaspora, qu’il avait autres fois, qualifié  des chômeurs, agents de sécurité, voyous, comba-tufi, des mpiakeurs……..oui, c’est le bien de lui qu’il s’agit, Monsieur Roger LUMBALA.

 

 

 

Arrivé à Paris de manière « abracadabrantesque » le 16 Septembre 2012 à la suite d’une épopée qui l’a conduit de Kinshasa en passant par Kigali jusqu’à Bujumbura où il a été arrêté le 01 Septembre 2012. Depuis, Roger LUMBALA brasse, rame, radote  et vogue de digression en digression avec un double objectif :

-         Se sortir d’une mauvaise séquence politique ;

-         Redorer son image auprès des activistes congolais, notamment ceux de la diaspora et tenter d’en capter les griefs.

 

Roger_LUMBALA_en_tenue

 

L’opportuniste LUMBALA, qui rase les murs à Paris, par peur d’y croiser une horde je cite des : voyous, agents de sécurité, combat-tufi, Maîtres-chiens, Mpiakeurs……….pardon, des « combattants ». Contraint de composer avec une diaspora qu’il avait insulté quelques mois auparavant, Roger LUMBALA aura beau multiplier les sorties médiatiques pour essayer de se racheter une virginité politique hélas, l’histoire récente et les faits sont contre lui…………….

Roger LUMBALA et le Rwanda : une collaboration ancienne

Ancien de la rébellion pro-rwandaise RCD/Goma, Roger LUMBALA transitera par le MLC de Jean-Pierre Bemba, avant qu’il ne crée le RCD-National, dont les troupes ses occuperont et mettront en coupe réglée,  la partie Nord de la province Orientale dont Bafwasende. Aujourd’hui encore, les habitants de cette région se souviennent encore des femmes violées et de l’enrôlement forcé d’enfants dans son mouvement politico-militaire.

Il est également reproché à Roger LUMBALA :

-          Le détournement des maisons du village situé au PK 210 appartenant à la CELCO ;

-         La  des­truction et tentative de déplacement du groupe électrogène de l’Hôpital général de référence de Bafwasende à la cité du même nom.

Une girouette politique nommée Roger LUMBALA

 

La trajectoire politique de Roger LUMBA met en exergue une personnalité opportuniste, encline à la trahison et à la compromission pour des intérêts égoïstes, en totale opposition avec les slogans nationalistes et autres envolées lyriques autour de la défense de la souveraineté qu’il a eu pourtant à brader à deux reprises (ses parrains rwandais et ougandais).   

Elu député sous la dynamique Soutien à Etienne TSHISEKEDI, en sigle (SET), Roger LUMBALA n’hésitera pourtant pas à braver la consigne de ce dernier, en validant puis en siégeant au sein de l’Assemblée Nationale, désavouant par la même occasion, Monsieur Etienne TSHISEKEDI.

Les récents développements de l’actualité replacent au cœur du débat, un Roger LUMBALA coupable de collusion avec l’étranger, notamment le Rwanda, accusé de soutenir la bande des mutins restés fidèles à Bosco NTAGANDA.

Face aux élucubrations et autres dénégations de Roger LUMBALA, il y a  les preuves.

 

En dépit des efforts déployés et autres stratagèmes et mise en scène par Roger LUMBALA pour nier la réalité, les preuves sont pourtant là, implacables :

-         Le 02 Avril 2012, un billet Rwand’Air N° 4592400287036 a été édité au nom de Monsieur Roger LUMBALA, pour un itinéraire Bujumbura – Kigali ;

 

-         Le 12 Juillet 2012, un billet Rwand’Air N°4592408001043 a été édité au nom de Monsieur LUMBALA pour un itinéraire : Brazzaville – Kigali – Bujumbura ;

 

-         Le 06 Août 2012, un billet Rwand’Air N° 4592400268784 a été émis au nom de Roger LUMBALA ;

 

-         Le 13 Août 2012, un billet Rwand’Air N° 4592400269363 a été émis au nom de Roger LUMBALA, pour un itinéraire Bujumbura – Kigali…………..

 

Après avoir nié pendant longtemps, Mr Roger LUMBALA a changé de position et tente de justifier ses visites par une nécessité de prendre langue avec la rébellion, en vue de  s’enquérir des revendications et autres griefs des mutins, vis-à-vis du gouvernement central. Malheureusement pour lui, cette version a été immédiatement contredite par les déclarations du 08 Septembre 2012, de son comparse d’infortune, Monsieur MASHINDA, français d’origine congolaise, qui a déclaré je cite :

« Roger LUMBALA  et moi-même avions été arrêtés au large de la TANZANIE, alors que nous nous trouvions sur une embarcation de fortune avec  des bibles pona kosakola : à comprendre armes à feu ou munitions ».

Seuls ceux qui sont frappés d’une forme de cécité sévère et d’une surdité avancée, peuvent encore adhérer aux balivernes d’un Roger LUMBALA désormais en divagation.

Il aura beau s’afficher en costume cravate, Bible à proximité cela ne lui conférera pas pour autant l’honorabilité à laquelle il s’aspire tant. Il aura beau mobiliser les figures des héros congolais (Simon KIMBANGU, Patrice-Emery LUMUMBA……..) cela ne lui confèrera  pas la stature d’homme d’Etat et encore moins à masquer sa collusion avérée avec ceux qui œuvrent pour la déstabilisation de la République Démocratique du Congo et contre son développement  et l’émergence d’un géant au centre de l’Afrique. En effet, en acceptant d’être la caution congolo-congolaise du M23, Roger LUMBALA voulait s’appuyer sur la logistique rwandaise pour provoquer l’alternance à la tête du pays. C’est ainsi  finissent toujours ceux qui trahissent, leur peuple, leurs idéaux…….dans les abîmes de la petite histoire.

                                                                                                                                                     Chantal MBUYI

 

                                                                                                                                    chantalmbuyi@rocketmail.com

 

 

14 septembre 2012

Roger LUMBALA : un homme à la solde du Rwanda

 

Roger Lumbala photo

Au moment où  la communauté internationale sort de son repli autistique dans lequel elle a été plongée par les fossoyeurs de la paix et du développement de la République Démocratique du Congo, certains fils du Congo, mus exclusivement par la poursuite de leurs intérêts singuliers, coalisent avec le régime en place au Rwanda, pour saper les efforts et autres  initiatives déployés par les autorités de la République Démocratique du Congo, pour ramener la paix  et la sécurité dans la partie Est du territoire national. Les visites nocturnes de Roger LUMBALA  à Kigali, puisque c est de lui qu’il s agit, auraient pu être réduites au rang  des tribulations  d’un homme dont l’errance et l’inconstance, semblent être des  traits caractéristiques de sa personnalité.

 

 

 

 Paul KAGAME utilise Roger LUMBALA comme la caution congolo-congolaise du M23

 

Les preuves de l’implication et du soutien actif du Rwanda à la bande des mutins restés fidèles à Bosco NTAGANDA ne cessent de s’accumuler et ce, en dépit des dénégations des officiels du Rwanda. Le caractère mono-ethnique de la bande des mutins du M23 comme autres fois le CNDP, ne fait aucun doute. Aujourd’hui, pour corroborer la posture officielle du Rwanda qui cherche à se dédouaner des accusations de la République Démocratique du Congo étayées par le rapport du groupe des Experts des Nations Unies et des ONG internationales, le régime de Paul KAGAME a trouvé en Roger LUMBALA l’homme lige, qui aurait dû sceller l’ancrage autochtone qui faisant tant défaut au M23 et ce, suite à la tentative infructueuse de la greffe avec RUZANGISA alias Sultani MAKENGA.

-          Quel est donc ce pseudo-nationaliste, qui au nom d’intérêts bassement économiques, brade la souveraineté du pays de Simon KIMBANGU, de LUMUMBA et de KABILA?

 

-          Quel est donc ce citoyen qui au nom d’un intérêt égoïste, trahit la confiance de  ses électeurs ?

 

-          Quel est donc cet élu, qui au nom de quelques avantages,  accepte de livrer les femmes et enfants de l’Est de la République Démocratique du Congo à l’avidité et la barbarie du Rwanda par le M23 interposé ?

 

 

 

Rebelle un jour, rebelle toujours…

 

Originaire de Miabi, dans la province du Kasai Oriental, Roger LUMBALA  Tshitenga est né le 13 avril 1953. Son irruption sur la scène politique congolaise se fera à travers une rébellion armée dans les années 1998 dans la Province Orientale. Transfuge du RCD, Rassemblement Congolais pour la Démocratie, soutenue par le Rwanda, LUMBALA s’en émancipera pour créer une dissidence : RCD/N soutenu par un autre parrain : l’Ouganda.

 

Roger LUMBALA adepte de la transhumance politique

 

Ces quelques éléments sur la trajectoire politique de Roger Lumbala mettent en exergue les traits d’une personnalité encline à la trahison et à une forme chronique d’errance. En effet, en quittant le RCD originel,  LUMBALA  fricotera un moment avec le RCD/WAMBA Dia WAMBA. Très vite ses ambitions personnelles prendront le dessus sur l’esprit nationaliste du groupe qu’il quittera dans la foulée.  Cette brève idylle se soldera par une soudaine dislocation du RCD/WAMBA Dia WAMBA. Jean Pierre BEMBA créera le MLC, Antipas MBUSA NYAMWISI, le RCD/K-ML et Roger LUMBALA, au gré de la poursuite de ses intérêts personnels s’en ira pour créer son propre mouvement, le RCD/N avec cette fois-ci l’Ouganda comme parrain affiché et assumé. Pour le commun des mortels, LUMBALA légitimera son errance par un discours  qu’il habillera d’accents nationalistes prônant la défense stricte des intérêts fondamentaux du Congo. En réalité, cette errance politique est plus justifiée par la farouche volonté de LUMBALA de s’imposer comme un interlocuteur incontournable au choix du pouvoir en place ou du bloc occidental une fois de plus,  en fonction des intérêts bassement économiques. Une autre preuve de l’inconstance de Roger LUMBALA sera sa réconciliation ponctuelle avec le MLC de Jean Pierre Bemba dans l’unique optique de verrouiller l’axe Kisangani – Isiro empêchant par la même occasion l’épopée d’autres mouvements rebelles vers le bastion de l’équateur fief de Jean pierre Bemba.

            Les récents développements de l’actualité ont le mérite de faire tomber les masques, est de mettre en exergue, une collusion avérée entre les autorités de Kigali et leur homme lige : Roger LUMBALA. Tout comme ils révèlent une dichotomie entre la posture affichée de l’opposant-nationaliste d’une part, l’opportunisme et l’avidité d’un individu prêt à toutes les compromissions pour accéder au pouvoir d’autre part. Coincé dans l’enceinte de l’ambassade de l’Afrique du Sud à Bujumbura, pour échapper à la justice de son pays, Roger LUMBALA espère en vain,  le secours du Rwanda qui ne viendra sans nul doute jamais…………c’est ainsi que  finissent ceux qui trahissent leur peuple, leurs idéaux………..dans les abîmes de la petite histoire.

 

PB.

 

 

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13 juin 2012

Les U.S.A vont continuer à former les FARDC sur les droits de l'homme

Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique promet de continuer de former des officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) sur les droits de l’homme et le leadership professionnel. L’ambassadeur américain, James Entwistle, l’a affirmé à Radio Okapi mardi 12 juin à Bukavu (Sud-Kivu) après l’audience que lui a accordée le gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Chishambo.

«Nous avons un grand partenariat militaire avec votre pays. Nous avons formé beaucoup de soldats et officiers congolais. Nous avons beaucoup de programmes pour former les officiers dans le domaine des droits de l’homme et leadership professionnel. Nous avons formé un bataillon à Kisangani qui est maintenant déployé à Dungu vers la LRA, ils se comportent bien et j’en suis très fier d’eux», a déclaré le diplomate américain en visite officielle dans les deux Kivu.

Avec le gouverneur Chishambo et son staff, James Entwistle a également échangé sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC caractérisée actuellement par les affrontements entre l’armée régulière et les groupes armés.

«A mon avis, s’il y a un pays des Grands lacs qui fait l’ingérence dans un autre de la sous région, c’est regrettable», a dit James Entwistle faisant allusion aux accusations de la RDC sur le soutien de Kigali aux mutins du M23. Mais l’ambassadeur Entwistle a précisé que son pays entretient des bonnes relations diplomatiques avec tous les Etats des Grands lacs.

Lors de la visite de travail qu’il a effectuée lundi à Goma, au Nord-Kivu, l’ambassadeur Entwistle avait soutenu les efforts du gouvernement congolais pour lutter contre les mutins du M23. «Nous soutenons les efforts contre le M23. N’importe quel gouvernement au monde a le devoir d’anéantir les mutins. Vous avez absolument raison d’anéantir ces mutins», avait-il déclaré à Goma.

Le Mouvement du 23 mars (M23) est une mutinerie dont les dirigeants, tous officiers des Forces armées de la RDC, sont issus de l’ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).

Ces officiers avec en tête le colonel Sultani Makenga disent revendiquer l’application de l’accord de paix du 23 mars signé entre le CNDP et le gouvernement congolais.

Accord qui prévoyait entre autres l’intégration de ces rebelles dans l’armée congolaise et l’attribution des postes politiques aux cadres du CNDP. Cette mutinerie a vu le jour après les pressions de la communauté internationale qui demande aux autorités congolaises d’arrêter et de transférer à la Cour pénale internationale le général rebelle Bosco Ntaganda, lui aussi issu du CNDP. La CPI le poursuit pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

 

25 avril 2012

14 Militaires déserteurs (Ex-CNDP) devant la justice militaire à Bukavu

GuerreQuatorze militaires des FARDC issus de l’ancienne faction rebelle du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) arrêtés depuis leur défection ont regagné Bukavu (Sud-Kivu) depuis lundi 23 avril, en provenance du Nord-Kivu. Ils doivent être jugés en chambre foraine devant la justice militaire, selon des sources de la 10e région militaire.

Le procès de ces mutins se déroulera à Uvira et à Baraka dans la partie Sud et à Nyabibwe dans la partie Nord de la  province devant la cour militaire opérationnelle en provenance de Goma, ont précisé ces sources.

Les mêmes sources indiquent que dix de ces quatorze militaires sont poursuivis pour avoir fait défection des rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Les quatre autres sont impliqués dans l’échange des tirs entre deux groupes des militaires à Nyabibwe et Kalungu à Kalehe dans la nuit de samedi 21 au dimanche 22 avril.

Ces tirs ont occasionné cinq blessés parmi lesquels deux civils dont l’un est mort au lendemain de cet affrontement, ont  ajouté des sources de la 10e région militaire.

Trois des quatre militaires impliqués dans cet échange de tirs sont des officiers. Ils ont été identifiés. Il s’agit du :

  • Colonel Bernard Byamungu, ex-commandant du 9e secteur à Uvira,
  • Colonel Sabimana Samuel ex-commandant 105e régiment à Baraka
  • Colonel Biyoyo Josué ex-commandant 103e régiment à Nyabibwe.

Selon le porte-parole militaire au Nord et au Sud-Kivu,  chaque groupe sera jugé à l’endroit où les faits à sa charge ont été commis.

 

25 avril 2012

Des investisseurs américains s'intéressent au barrage d'Inga

Un groupe d’investisseurs américains a été reçu mardi 24 avril par le Premier ministre intérimaire Louis Alphonse Koyagialo. Ces investisseurs étudient la faisabilité de deux projets aux barrages hydroélectriques d’Inga (Bas-Congo) et Mobayi Mbongo (Equateur).

L’entreprise ECA international (Engineering, Consulting, Architectural Service) veut draguer le fleuve Congo au niveau du barrage d’Inga, a indiqué Steven Landers, son vice-président. Ce travail permettra d’avoir le niveau d’eau requis pour le bon fonctionnement du barrage. Ces derniers mois, les responsables de la Société nationale d’électricité avaient expliqué la mauvaise fourniture d’électricité par la baisse du niveau d’eau du fleuve Congo. Selon eux, le sable qui montait dans les turbines occasionnait des pannes.

Le deuxième projet vise à augmenter la capacité du barrage de Mobayi Mbongo dans la partie nord de la province de l’Equateur.  L’objectif final de ces deux projets a souligné Steven Landers est d’arriver à donner de l’électricité à au moins 50 % de la population congolaise. Les pourparlers avec les autorités congolaises et les responsables de la Snel sont en cours, a-t-il indiqué. Si les projets sont conclus, leur exécution prendra un an mais les coûts d’éventuels investissements n’ont pas été divulgués.

 

24 avril 2012

Le Premier Minsitre consulte

MatataLe Premier ministre, chef du gouvernement, Augustin Matata Ponyo, a poursuivi ses consultations lundi, avec les députés indépendants et ceux, membres de la Majorité présidentielle (MP), en vue de la formation du futur gouvernement.

Les échanges entre le  chef du gouvernement et ses hôtes ont porté notamment sur la composition de la future équipe  gouvernementale et les axes prioritaires de son programme d’action. La consolidation de la paix, le secteur économique dans ses volets agriculture et environnement ont constitué les points essentiels de cette rencontre, renseigne-t-on.

Parmi les personnalités reçues par le Premier ministre, on signale notamment pour le compte de la Majorité présidentielle : MM. Jean Marie Bulambo Kilosho, Kinkiey Mulumba, président du Parti pour l’action (PA), et M. Anzuluni Bembe, indépendant.

 

24 avril 2012

Le gouvernement veut lutter contre les accidents de la circulation

Le ministère des Transports et Voies de communication organise du lundi 23 au jeudi 26 avril à Kinshasa un atelier de réflexion pour mettre fin aux accidents de circulation routière en RDC. A l’issu de ces travaux, un plan d’action devrait être élaborer.

Les statistiques du ministère de Transports et Voies de communication indiquent que 4252 accidents ont été enregistrés en 2009 contre 2528 en 2011. 345 personnes ont été tuées sur les routes congolaises en 2009, contre 393  en 2011.

Pour mettre fin à ces statistiques macabres, le ministre des Transports et Voies de communication, Joseph Martin Kitumba plaide pour la sensibilisation des conducteurs des véhicules Mercedes 207, accusés d’êtres les auteurs de la plupart d’accident de circulation à Kinshasa.

« Il faut former les personnes qui achètent ces véhicules et surtout les conducteurs. Ils sont pressés. Ils comptent l’argent pour ça. Nous comprenons mais ils doivent comprendre qu’ils conduisent des vies humaines », a-t-il déclaré.

Le ministre des Transports affirme qu’il ne peut pas immédiatement interdire la circulation de ces véhicules « pour des raisons sociales ».

« Il y a la survie des gens. Il faut former les conducteurs. Je crois que c’est l’idéal et la solution la plus réaliste. Même s’il faut prendre une telle décision, il faut prendre beaucoup de temps pour voir à quel niveau, on va en arriver », a conclu Joseph Martin Kitumba.

 

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